Résolution du 91ème
Congrès universel d'espéranto
Le
91ème Congrès universel d'espéranto, réuni
à Florence (Italie), avec 2209 participants de 62 pays
constatant
• que la décennie consacrée à l'
"Éducation au développement durable" de 2005 à
2014 est le cadre idéal pour des initiatives qui visent un
évolution socialement désirable, économiquement
capable de garantir les moyens de vivre, culturellement convenable et
écologiquement soutenable;
• qu'il existe actuellement de menaces graves non seulement pour la
biodiversité, mais aussi pour la diversité culturelle et
linguistique, dû à l'interdépendance des hommes et
du milieu naturel;
• que la suprématie à l'échelle mondiale d'une
seule langue a des effets inquiétants sur l'écologie
linguistique et le droit à la communication;
• que les efforts du mouvement espérantiste pour promouvoir la
démocratie linguistique font partie des valeurs
nécessaires à une éducation dépassant les
frontières nationales pour former des citoyens informés,
agissants, capables de garder une attitude critique envers
eux-mêmes et leur entourage, et de prendre part de façon
responsable et solidaire au développement,
appelle la communauté
espérantiste à s'engager activement dans toute action
qui, à un quelconque niveau, aurait comme but de mettre de
l'avant des pratiques en accord avec les principes du nécessaire
processus de changement, et à utiliser sa langue et ses
réseaux de communication au service de ces efforts;
recommande à la direction de l'Association universelle
d'espéranto (UEA) de se pencher de façon plus attentive,
pendant les congrès et actions à venir, sur ces
problèmes, en collaboration avec les organisations non
espérantistes;
confirme la disposition de la
communauté espérantiste à collaborer avec l'Unesco
et tout autre organisation en vue de l'éducation continue
à la paix, la justice sociale et la diversité culturelle,
et
attire leur attention sur
l'aspect linguistique du développement durable.